Opérationnelle depuis janvier 2020, Naviris est actuellement dans sa quatrième année d’existence. Quel est le bilan et quels sont ses challenges actuels ?
Les premières années de Naviris ont été consacrées à trois activités principales. Tout d’abord, la coordination d’un ensemble de six projets de recherche et développement (R&D) cofinancés par les nations, Italie et France, et par les maisons-mères, Fincantieri et Naval Group. Ces projets sont sur le point de se terminer et d’autres sont en discussion avec les deux pays.
Ensuite, la préparation de la réponse à l’appel d’offre de l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr) pour la refonte à mi-vie des frégates de défense aérienne Horizon, deux navires italiens et deux navires français. Cette préparation s’est conclue le 28 juillet dernier par la signature d’un contrat entre l’OCCAr, d’une part, et Naviris et Eurosam, d’autre part.
La troisième activité principale menée pendant cette période a été la coordination de l’offre relative au projet de corvettes européennes, en réponse à un appel à projets de la Commission européenne. Le contrat correspondant, qui associe l’Espagne et la Grèce en plus de la France et l’Italie et qui est prévu pour une durée de deux ans, vient d’être signé le 24 octobre.
L’ensemble de ces activités a entraîné un fort besoin de compétences et l’effectif de Naviris va passer d’environ 30 personnes au printemps 2023 à près de 60 au printemps 2024. Cette montée en puissance est déjà bien entamée mais près de la moitié des postes sont encore à pourvoir.
Quels sont les profils recherchés ?
La majorité des profils recherchés sont techniques, avec par exemple des spécialistes en communications ou d’autres systèmes, mais certains sont relatifs à la gestion de programme, comme les postes de responsable de la gestion des documents, de responsable du contrôle export, de planificateur ou de contrôleur de gestion de programme. Les offres de postes concernent les sites d’Ollioules et de Gênes. Enfin, certains sont mixtes comme les manageurs de contrats d’achats, qui sont en charge de la relation avec les principaux partenaires ou le responsable méthodes et outils.
Pourquoi rejoindre Naviris ?
Naviris est un des rares acteurs de la coopération européenne en matière navale à avoir fait l’objet d’une joint-venture pérenne et non d’un groupement momentané. La société est sécurisée par une longue histoire de coopérations programmatiques entre la France et l’Italie, de la torpille MU90 aux frégates multimissions (FREMM) en passant par les frégates Horizon et elle bénéficie d’une forte volonté des maisons-mères et des États de développer cette coopération et d’en faire un pivot pour des coopérations plus larges.
C’est une filiale en pleine expansion mais dont la taille reste « humaine », avec un esprit de solidarité et de curiosité. Les cultures française et italienne, au lieu d’y être juxtaposées, profitent de leur proximité pour se mélanger dans tous les aspects du travail et de l’extra-professionnel, ce qui est particulièrement enrichissant.
Il y aussi le sentiment de participer à la construction de quelque chose de fort qui est partagé par tous les collaborateurs. Naviris.
Enfin, les conditions financières sont au moins équivalentes à celle de Naval Group, qui assure à tous ses collaborateurs qui rejoignent Naviris la possibilité de revenir dans leur maison-mère.
Quels sont les prochains rendez-vous business de la filiale ?
Tout d’abord, il s’agit de livrer dans les délais et les coûts convenus les fournitures prévues au titre de nos contrats. Concernant l’EPC, un autre contrat de 4 ans devrait suivre pour lequel la première offre est attendue fin novembre. Concernant la R&D, il s’agira de convaincre les deux nations sponsors de confier à Naviris un nouveau portefeuille de projets significatifs d’ici 2025. Enfin, début 2024, une réflexion est prévue sur la raison d’être de Naviris et l’éventuel élargissement de son activité.
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