[Fem’Energia 2021] Floriane, technicienne sûreté nucléaire, équipière à Brest

Floriane

17 novembre 2021 Ressources humaines

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Floriane, 27 ans, est technicienne en sûreté nucléaire sur le site de Brest depuis fin 2019. Sa mission : collecter les preuves de conformité (procès-verbaux, rapports d’essais…) c’est-à-dire tous les documents joints aux rapports de sureté nucléaire et qui permettent la qualification des installations destinées à l’accueil des sous-marins. Originaire de Dieppe, Floriane a « grandi entre deux centrales nucléaires » - Penly et Paluel - comme elle le dit si bien, et décide très tôt de s’orienter cette filière qui recrute en Seine-Maritime.

Après un Bac en génie électrotechnique, Floriane effectue donc un BTS Environnement nucléaire à Dieppe. Convaincue par son choix d’orientation, elle choisit de poursuivre dans cette voie et complète sa formation par la licence professionnelle Assainissement, gestion des déchets et démantèlement en environnement nucléaire proposée par l’unité de formation et de recherche (UFR) de Cherbourg.

De la centrale nucléaire à la base navale

En septembre 2016, fraichement diplômée, Floriane est en effet embauchée en tant que technicienne gestion des déchets nucléaires. Elle est chargée de l’assistance à la maitrise d’ouvrage sur le démantèlement de la centrale de Brennilis (Finistère) pour le compte d’EDF, d’abord chez Advance Engeeniring puis chez Assystem qui récupèrera le contrat. C’est au cours de ces premières expériences professionnelles, riches de projets et de rencontres, que Floriane découvre qu’il existe une filière nucléaire chez Naval Group.

Et quelle filière ! « J’ai tout de suite été très intéressée par l’univers du naval de défense, l’activité et les produits de Naval Group. J’ai donc consulté les offres d’emploi et postulé pour le poste que j’occupe aujourd’hui à Brest. Cela fera deux ans en fin d’année que j’ai rejoint l’équipe », dit Floriane qui ajoute : « Notre participation collective au concours Fem’Energia était une belle expérience. Elle nous a permis de travailler ensemble et de renforcer la cohésion au sein du département sûreté nucléaire. J’ai aussi apprécié la démarche : faire connaître nos métiers auprès des femmes et démontrer que nous avons notre place dans ce secteur ! »