[Vis ma vie d’alternant – épisode 2/3] Mon expérience à mi-parcours chez Naval Group

13 avril 2021 Ressources humaines Groupe Episode

Quelques mois se sont écoulés depuis l’arrivée chez Naval Group de nos 4 alternants (voir épisode 1), Mikaël, Charlotte, Rémi et Perrine. Comment se passe le rythme entre l’école et l’entreprise, quelles sont leurs missions du moment, qu’ont-ils appris de nouveau ? Manon, alternante à la direction de la Communication, les a retrouvés pour une interview à mi-parcours...

Bio express

Mikaël Abiven, 25 ans, apprenti charpentier-tôlier sur le site de Brest, dans le cadre d’un bac professionnel technicien en chaudronnerie industrielle (TCI). Durée de l’alternance : 1 an.

Charlotte Dodelin, 21 ans, apprentie ingénieure en coordination travaux de production-intégration sur le site de Cherbourg, dans le cadre d’études en ingénierie mécanique et production. Durée de l’alternance : 3 ans.

Rémi Scherfling, 22 ans, apprenti Business Developer projets R&D au Technocampus Ocean de Nantes, dans le cadre d’un Master 2 marketing stratégique et opérationnel. Durée de l’alternance : 1 an.

Perrine Ohayon, 20 ans, apprentie conseillère de prévention santé, sécurité au travail et environnement (SSTE) sur le site de Toulon, dans le cadre d’un master qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE). Durée de l’alternance : 2 ans.

Comment se passe la transition entre l'école et l'entreprise ? 

Rémi : Je suis sur un rythme d’alternance de trois semaines en entreprise et une semaine de cours. Je concilie facilement les deux, d’autant que dès que je reviens en entreprise, on me débriefe toujours sur les dossiers. Le premier jour, je reçois une vague d’informations importante mais qui reste toujours très claire. On peut vite reprendre le rythme.

Mikaël : Plutôt bien. Je suis deux semaines sur site et deux semaines à l’école. Il y a un contraste important entre ce qui se fait à l’école et chez Naval Group. En cours, on n’étudie pas l’écosystème du naval de défense, on fait de la chaudronnerie industrielle. J’observe des techniques différentes. Il s’agit d’une expérience très enrichissante des deux côtés.

Charlotte : Je suis comme Mikaël, deux semaines à l’école et deux semaines en entreprise. C’est un rythme qui n’est pas facile pour le tuteur et qui ne permet pas toujours de me confier des missions sur du long terme. Malgré cela, les missions qui me sont confiées pour ces périodes courtes sont toujours très intéressantes et je reprends rapidement mes marques.

Perrine : Je passe un mois à l’école et le suivant en entreprise. Cela me permet de suivre des projets de moyen et long terme. Quand je suis à l’école, je reste constamment en contact avec ma tutrice car j’ai besoin d’elle pour mes études de cas. Lorsque je reviens, je suis moins perdue. Mais le premier jour est toujours intense, je cours un peu partout.

Sur quels projets as-tu travaillé ces derniers mois ? 

Rémi : Je suis sur un projet depuis 2 mois qui consiste à faire état de tous les appels à projet, y compris du plan France Relance, qui sont dans l’intérêt de Naval Group. Je les transmets aux directeurs des domaines techniques pour évaluer la possibilité de créer des projets collaboratifs en lien avec leur feuille de route.

Mikaël : Au début de mon alternance, j’ai travaillé sur la préparation de l’indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) du Terrible sur le site de l’Île Longue. Depuis peu, je suis passé sur la partie extérieure du sous-marin et plus spécialement sur la dépose de son dôme sonar sur le site de Brest, où se déroule le chantier actuellement.

Charlotte : Je me suis occupée de la coordination des travaux mécaniques en lien avec les chefs de bords et les chefs d’équipe. J'ai réalisé un suivi des faits techniques qui ont émergé et coordonné leur résolution en veillant au respect du planning.

Perrine : J’ai travaillé sur la sécurité incendie et la formation extincteur. J’ai contribué à recenser, sur le site de Toulon, tous les collaborateurs formés et non formés, afin de mettre à jour les fichiers. J’ai également été chargée de faire l’inventaire de tous les produits chimiques réunis au sein des ateliers et à bord des navires. Ces missions m’ont permis de rencontrer les équipes et me familiariser avec la base navale. 

Que penses-tu avoir apporté, jusqu’ici, à ton équipe ?

Rémi : Mon point de vue extérieur et ma capacité de synthèse. Nous travaillons sur des sujets complexes, avec beaucoup d’acteurs, il est primordial que tous aient les bonnes informations pour avancer ensemble. 

Mikaël : Ma curiosité. Mon équipe est contente de répondre à mes questions, cela leur permet de développer leur pédagogie et de transmettre leur savoir. 
Charlotte : Ma bonne humeur, mon dynamisme, mes qualités relationnelles. Lorsqu’on me demande quelque chose, je suis très réactive et tente de toujours répondre positivement. 

Perrine : Mes connaissances académiques et ma maîtrise du Pack Office ! Mes collègues m’apportent une expérience de terrain et de mon côté, j’apporte les connaissances que j’acquiers durant ma formation à l’école.

Sur quels points as-tu senti une progression dans tes compétences ?

Rémi : Ma connaissance de l’écosystème du naval de défense, ma maitrise des éléments de langage. Mais aussi la gestion de projet et la capacité de gérer plusieurs dossiers à la fois. On m’a également aidé à progresser sur mon discours, à l’adapter selon l’interlocuteur qui se trouve en face de moi.

Mikaël : Tout ce qui concerne le vocabulaire technique et le matériel employé. Peu à peu, j’adopte les bons réflexes. J’arrive à me repérer, seul, dans le sous-marin (voir 1er épisode « Mes premiers pas chez Naval Group »).

Charlotte : La persévérance et la polyvalence. Je suis désormais plus à l’aise avec les outils numériques comme les maquettes 3D. Mes qualités de communication s’améliorent au fur et à mesure de ma formation.

Perrine : Tous ! La qualité, la santé, sécurité au travail et l’environnement sont des domaines tout nouveaux pour moi. Ce sont de nouvelles notions à maîtriser que j’approfondis au quotidien.

Quelles ont été tes difficultés et comment les as-tu dépassées ?

Rémi : Comprendre l’écosystème de Naval Group m’a demandé un petit temps d’adaptation. J’ai pu compter sur l’aide de mon équipe et sur la documentation disponible afin d’identifier les interactions entre l’entreprise et les partenaires extérieurs.

Mikaël : Se repérer dans le sous-marin et identifier les emplacements. Il s’agissait vraiment d’une grosse difficulté lorsque je suis arrivé. Il ne faut pas hésiter à poser beaucoup de questions à son équipe et surtout, à se munir d’un plan de poche du sous-marin !

Charlotte : L’adaptabilité aux périodes d’entreprise, le fait de partir et revenir, j’ai trouvé cela un petit peu compliqué. Je garde toujours un lien avec mon tuteur même en période de cours. Il me fait toujours un récapitulatif de ce qui se déroule en mon absence. 

Perrine : Le plus difficile fut de se familiariser avec l’environnement de travail, bien particulier : sécurité, confidentialité, taille des équipes et des lieux. J’y suis parvenue grâce au soutien très important de ma tutrice et des collègues de mon service, qui m’ont permis de découvrir les coulisses de ce monde un peu à part.

Mikaël Abiven, Naval Group

Charlotte Dodelin, Naval Group

Rémi Scherfling, Naval Group

Perrine Ohayon, Naval Group