Les travaux de remplacement de l’avant du sous-marin nucléaire d’attaque Perle, qui avait été endommagé par un incendie en juin 2020 à Toulon, ont été conduits, à Cherbourg puis à Toulon, par Naval Group sous la maîtrise d’ouvrage du Service de soutien de la flotte.
Ces travaux ont immédiatement été suivis par les travaux d’IPER (Interruption Périodique pour Entretien et Réparations) déjà programmés, au cours desquels les équipes ont réalisé le remontage de l’ensemble des équipements, poursuivi les travaux de modernisation, le rechargement du cœur et la requalification de la chaufferie nucléaire, mais également la mise à niveau du système de combat. Les contrôles et essais qui ont suivi cette phase ont ensuite permis de valider les travaux de réparation et le bon fonctionnement de l’ensemble des installations.
Un challenge technique et technologique hors du commun
Le chantier de réparation de la Perle a été un chantier exceptionnel à bien des égards.
L’hybridation de deux sous-marins, avec le remplacement de la moitié avant du SNA Perle par celle de l’ex-SNA Saphir, grâce à des procédés de découpe et de soudage maîtrisés par Naval Group, est une prouesse technique et technologique, comprenant plusieurs étapes :
- la découpe des deux sous-marins Perle et Saphir ;
- le déplacement et l’alignement très précis des demi-coques sur des marcheurs ;
- le soudage de la coque épaisse des deux demis sous-marins, puis la reconstitution des ponts intérieurs dans la zone de jonction ;
- le jonctionnement de centaines de câbles et de collecteurs.
Cette réussite doit beaucoup au savoir-faire et à l’engagement de tous les collaborateurs impliqués, à leurs compétences uniques mobilisées pour répondre à ce défi technologique et au travail de qualité mené conjointement avec les équipes du Service de soutien de la flotte.
Ce travail permet ainsi à la Marine nationale de recouvrer le plein potentiel du SNA Perle, jusqu’en 2028.
Le chantier en chiffres
Ce chantier d’envergure a représenté plus de :
- 300 personnes et plus de 20 compétences mobilisées ;
- 100 000 heures de travail d’ingénierie avec la création et mise à jour de plus de 2 000 plans et documents de conception ;
- 250 000 heures de travail industriel qui se partage entre les tâches de découpe, de reconstitution de ponts et de cloisons internes, de soudures et de raccordement ;
- plus de 120 câbles électriques reconnectés, ce qui équivaut à plus de 2 000 connexions ;
- plus d’un million d’heures de travail pour les travaux d’IPER.
Contacts Presse:
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