IA, data science : à la découverte des métiers du CEMIS

21 avril 2022 Ressources humaines Responsabilité sociétale d'entreprise Story

Qui sont les forces vives du Centre d’expertise pour la maîtrise de l’information, des facteurs humains et des signatures (CEMIS), de Naval Research, dont les activités connaissent une forte croissance ? Rencontre avec Maeve Petit, data scientist, et Eva Artusi, responsable d’études, au sein du pôle Architecture hommes et systèmes.

Maeve Petit, data scientist

Diplômée de l’école d'ingénieurs ISEN Méditerranée avec comme option « systèmes embarqués », Maeve Petit s'est orientée par la suite vers la data science. Cette science des données a pour objectif d’explorer, de traiter et d’analyser des données brutes pour en extraire des informations précieuses voire stratégiques. « Initialement, mes études m'orientaient vers des domaines d'application d'électronique embarquée et de micro-électronique.

Cependant, la data science m'intéressait aussi, même si techniquement, je n'y avais pas été formée. L'adaptation à ce nouvel univers a été facilitée par la méthodologie d'apprentissage des études d'ingénieurs, nous poussant à nous adapter rapidement à des environnements techniques relativement différents », souligne-t-elle. Maeve rejoint donc en mars 2020 une équipe d’une dizaine de collaborateurs, jeunes et dynamiques, nommée data sciences navales. Avant de rejoindre son poste, elle suit un cursus de plusieurs mois pour se mettre à niveau, et continue d'apprendre sur le terrain. Aujourd’hui, elle gère différents projets de recherche sur des applications d'intelligence artificielle (IA) au service du naval de défense, liées à la cybersécurité et à la reconnaissance acoustique sous-marine.

Eva Artusi, responsable d’études

Eva Artusi appartient au même pôle que celui de Maeve, Architecture hommes et systèmes, mais travaille dans l’équipe architecture système naval. Son matériau quotidien n’est pas la donnée mais l’intelligence artificielle (IA), une technologie algorithmique qu’elle exploite pour l’aide à la décision opérationnelle des marins, à bord. « L’objectif est de les accompagner en cas de surcharge cognitive ou dans un contexte tactique difficile, en leur proposant des décisions adaptées sur certaines tâches ».

Embauchée tout récemment, Eva connaît bien le CEMIS pour y avoir effectué une thèse Cifre, sous la direction d’Aldo Napoli directeur de recherche aux Mines de Paris et de Fabien Chaillan, en tant qu’encadrant industriel. Elle reprend désormais les travaux d’Estelle Chauveau et Maxime Debert sur l’optimisation de la route de dérobement des véhicules sous-marins (Prix La Pérouse 2019). Elle encadrera également des thèses en apprentissage par renforcement pour l’autonomie décisionnelle des drones.


Les 3 pôles du CEMIS

La mission du CEMIS est d’apporter son support pour transférer les avancées scientifiques du monde de la recherche aux produits et services de Naval Group dans les domaines de l’acoustique, de l’électromagnétique et de l’architecture hommes et systèmes. Sa contribution peut prendre des formes diverses : une expertise dans ces domaines, des algorithmes, des outils, des modèles et plus globalement l’adaptation aux besoins des développements des lignes de produit de connaissances scientifiques nouvelles que ses équipes élaborent en s’appuyant sur une veille et des collaborations scientifiques d’intérêt pour Naval Group.