[Reconversion] De l’imagerie médicale à l’ingénierie systèmes

16 juin 2025 Ressources humaines Naval de défense Systèmes Story

Chaque année, Naval Group accueille en moyenne 400 alternants sur ses sites et en recrute plus de 500. Puissant levier pour la transmission des savoirs, l’alternance permet de développer rapidement des compétences métiers et facilite l'insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail. Ou celle des actifs en reconversion professionnelle comme Amandine, ex-manipulatrice en imagerie médicale qui prépare son diplôme d’ingénieure en systèmes numériques.

Comment se passe votre alternance chez Naval Group ? Quelles sont vos missions ?

Elle se passe très bien ! Je suis en deuxième année de formation d’ingénieur systèmes numériques : j’alterne des périodes de plusieurs semaines de cours à l’école SeaTech, rattachée à l’université de Toulon, et chez Naval Group à Ollioules, au sein de la direction Systèmes, Equipements et Propulsions (SEP). Ce rythme me convient bien car il me permet de me consacrer pleinement à mes cours ou à ma formation chez Naval Group où je participe à l’intégration des systèmes de communications de sous-marins. Mon tuteur est architecte système et me confie des tâches à réaliser sur différents sous-systèmes comme la contribution aux activités d’études et de suivi fournisseurs, favorisant notamment une découverte active du rôle de prescripteur technique. Je travaille en autonomie ou en binôme, avec d’autres collaborateurs du service.

Qu’est-ce qui vous a amenée vers le métier d’ingénieur systèmes numériques après votre parcours dans le domaine médical ?

J’ai exercé pendant 13 ans en tant que manipulatrice radio en radiologie générale et imagerie IRM, un métier dont j’ai aimé les aspects techniques. Mais au fil des années, la dimension répétitive des tâches, le sentiment de ne plus être stimulée m’ont fait réaliser que je ne m’épanouissais plus dans cette activité et que, à 37 ans, c’était le moment de passer à autre chose. Je me suis interrogée sur ce que je souhaitais pour la suite de mon parcours professionnel. Un travail d’introspection au cours duquel j’ai réfléchi à ce qui m’intéressait vraiment. J’ai aussi beaucoup échangé avec mon entourage sur les parcours professionnels et mon compagnon, lui-même ingénieur, m’a soutenue dans cette réflexion. J’ai mis le doigt sur le fait que, ce dont j’avais impérativement besoin désormais dans mon activité, en plus de la dimension technique, c’est d’une démarche de réflexion, d’investigation, de recherche de solutions. Le métier d’ingénieur m’est alors apparu comme une évidence, même si je savais que ça n’allait pas être facile. Je me suis renseignée sur les formations possibles à Toulon et j’ai pris contact avec l’école SeaTech. Consciente du retard à rattraper, je me suis plongée dans le programme de mathématiques des trois années de lycée que j’ai entièrement repris en autonomie. J’ai aussi suivi des cours en ligne sur plusieurs disciplines d’ingénierie : programmation, électronique, réseaux… Au vu de ma détermination, l’école a accepté ma candidature pour la formation d’ingénieur systèmes numériques par la voie de l’apprentissage qui démarrait à la rentrée 2023.

Pourquoi avoir choisi Naval Group pour votre apprentissage et qu’est-ce qui vous plaît dans votre nouveau métier ?

Étant moi-même originaire de Toulon, je connaissais bien sûr Naval Group qui fait partie du patrimoine local ! J’ai des amis qui y travaillent et j’avais de bons a priori, sur la nature des activités, mais aussi sur la culture d’entreprise que je savais bienveillante, un paramètre important pour moi à ce stade de mon parcours. J’ai d’ailleurs été très bien accueillie ! Ce qui me plaît tout particulièrement, c’est le travail en équipe, la diversité des sujets abordés au cours d’une journée mais aussi d’être dans la réflexion, la remise en question et l’apprentissage constant. Finalement, ce qui a été le plus difficile dans mon changement de cap, cela n’a pas été de faire mais d’y croire ! J’ai dû beaucoup batailler contre cette petite voix intérieure qui me disait que je n’y arriverai pas ! Le clin d’œil, c’est qu’en travaillant aujourd’hui sur les systèmes de communications, même s’il s’agit d’un tout autre métier, je retrouve certains phénomènes physiques tel le rayonnement, les problématiques liées à la propagation des ondes… des notions qui me sont très familières.