[Portrait] Romain, ingénieur sûreté nucléaire

Romain Grosseuvres, ingénieur sûreté nucléaire

10 février 2022 Ressources humaines Story

Après la soutenance de sa thèse fin 2018 sur le risque hydrogène au sein des réacteurs à eau pressurisée liés aux accidents graves, Romain a choisi de rejoindre le monde du naval de défense. Depuis février 2019 il est ingénieur sûreté nucléaire au sein du département ingénierie infrastructures marines sur le site Naval Group de Brest. Du monde de la recherche au naval de défense, son portrait en 3 questions.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre Naval Group ?

Lors de ma thèse consacrée au risque hydrogène, j’ai réalisé mes travaux de recherche au sein du laboratoire du CNRS à Orléans sous l’égide de l’IRSN, l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. L’IRSN est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. L’esprit ouvert et curieux d’autres secteurs, j’ai postulé chez Naval Group car le naval de défense est un monde qui offre plusieurs atouts : c’est un domaine où l’on touche à des intérêts stratégiques et où l’on peut travailler sur le terrain au contact de nombreux métiers.

Quel est votre quotidien depuis 2 ans ?

Très varié et prenant ! En tant qu’ingénieur sûreté nucléaire je ne suis pas rattaché à une installation en particulier et j’interviens sur plusieurs projets et programmes.
Dans le cadre de modification ou de conception d’installation, mon rôle est d’analyser les solutions techniques pour garantir le niveau de sûreté nucléaire en vue d’obtenir les autorisations d’exploitation. Ce type d’études ne peut se faire sans de nombreuses interactions avec les différents métiers impliqués dans les projets.

Beaucoup d’échanges alors ?

Oui et c’est aussi ce qui fait l’intérêt de mon métier comme interlocuteur sûreté privilégié pour les relations internes et externes. Avec les spécialités Naval Group (électricité, fluides, génie civil...), mais aussi avec le client : la Direction générale de l’armement (DGA), le Service d’infrastructures de la Défense, le Service de soutien de la flotte (SSF)... Sans oublier les échanges entre collègues de la sûreté nucléaire qui permettent de développer nos connaissances et le retour d’expérience commun.
Enfin, l’autre point fort de mon métier que j’apprécie particulièrement est l’environnement terrain.