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Passionnée depuis toujours par l’univers marin, Laurie décroche son diplôme à l’école Seatech de Toulon et commence sa carrière dans le domaine de l’océanographie, au sein d’une société qui réalise des mesures en mer. En décembre 2019, elle a l’opportunité d’intégrer Naval Group : « J’avais envie de rejoindre un grand groupe pour découvrir d’autres applications de mon métier dans l’univers marin. Le département Détection sous-marine m’a proposé de travailler pour le programme Mines Counter Measures Vessel (MCMV) pour la fourniture de 12 chasseurs de mines aux marines belge et néerlandaise », explique Laurie.
Le brassage des générations
Dès son arrivée, elle a bénéficié du soutien et des conseils de Thierry Maurice, ingénieur acoustique expérimenté qui travaille également pour l’export et notamment pour les corvettes Gowind® : « J’ai accompagné Laurie lors des premières étapes d’intégration dans l’équipe et dans l’apprentissage des processus du groupe ; aujourd’hui, nous travaillons en binôme sur les bâtiments de surface », explique l’ingénieur.
Avec lui, elle a participé à toutes les étapes d’essais et d’acceptation, une formation de terrain qui lui permet d’être aujourd’hui plus autonome dans son travail. « J’avais déjà un certain bagage en acoustique mais le fait de pouvoir solliciter mon référent pour des sujets pointus me rassure », ajoute Laurie, qui bénéficie également des conseils des experts du domaine.
Une activité riche et stimulante
Elle est responsable du système sonar MOAS (Mine &Obstacle Avoidance Sonar) depuis le choix du fournisseur et la contractualisation jusqu’à l’intégration physique et fonctionnelle du système à bord des navires, en passant par la validation des performances de l’équipement et les essais, à quai et en mer.
« Mon activité est riche : les intervenants sont nombreux et les sujets complexes d’un point de vue technique et organisationnel. Cet aspect transverse et multi-métiers est très enrichissant, d’autant plus que les collaborateurs ont tous à cœur de partager leur savoir », confie Laurie, qui apprécie le dynamisme de son quotidien.
« Dans mon travail, il faut être moteur pour atteindre le meilleur compromis tout en répondant aux exigences de chaque intervenant. Les spécificités techniques à intégrer sont nombreuses et il ne faut surtout pas hésiter à poser des questions pour mieux piloter l’avancement du projet », souligne la jeune ingénieure.
