[Portrait métier] Camille, technicienne méthodes industrielles, mécanique et usinage

Camille, technicienne Naval Group

04 juillet 2022 Ressources humaines Responsabilité sociétale d'entreprise Story

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Pourquoi avoir choisi Naval Group ?

Après des expériences dans le commerce et l’agro-alimentaire, je souhaitais me spécialiser dans l’industrie. J’ai donc intégré l’IUT de Cherbourg pour suivre un diplôme universitaire technique en génie industriel et maintenance (GIM).

J’ai rejoint le site Naval Group de Cherbourg en 2016 dans le cadre d’une alternance de deux ans. Cette expérience m’a permis d’apprendre les bases du métier auprès de mon tuteur, de travailler sur des cas très concrets et de commencer à me faire un réseau interne. C’est une chance ! J’ai par la suite été embauchée en CDI en tant que technicienne méthodes industrielles, mécanique et usinage.

Mon métier évolue au quotidien : j’ai pu par exemple accompagner des projets d’innovation en matière d’usinage, me former à la programmation, me spécialiser dans certains domaines… Les journées ne se ressemblent pas et je ne m’ennuie jamais.

Quelle est votre journée type ?

Je travaille sur le chantier de construction et d’assemblage des sous-marins du programme Barracuda où plusieurs navires sont en construction à différents stades d’avancement. Je suis ce que l’on appelle dans notre jargon « préparatrice » : mon rôle est de faire le pont entre les équipes qui conçoivent les aménagements des sous-marins et les opérateurs qui intègrent ou usinent les éléments à bord des sous-marins en construction.

Je suis en interface quotidienne avec ces différents corps de métier. Je traduis les données du bureau d’études (plans, spécifications, etc.) en modes opératoires. C’est comme une notice de montage de meuble !

J’accompagne plus spécifiquement l’usinage de pièces ou d’éléments réalisés à bord et non en atelier. Les contraintes, les outils comme les savoir-faire sont très différents entre ces deux environnements. À bord, on amène la machine à la pièce, contrairement à l’atelier où la pièce est amenée à la machine.

Quels sont les plus gros défis rencontrés ?

Les opérations sont réalisées dans un environnement très contraint et doivent pour autant répondre à des contrôles qualité de précision, de l’ordre du centième de millimètre. Au-delà des compétences, il faut aussi plusieurs années d’expérience pour être autonome car le chantier est très complexe. Cela demande beaucoup de rigueur, d’attention et d’écoute. Chaque situation est différente en fonction du stade d’avancement du navire et il y a une multitude d’interlocuteurs et de spécialités. Le relationnel est très important dans mon métier. On a besoin les uns des autres pour avancer.

Par ailleurs, tout un processus de recherche et développement se concrétise actuellement avec des projets d’innovation en matière de robotisation. De nouveaux métiers émergent, d’autres évoluent, dont le mien ! Ce sont de beaux défis que nous relevons en équipe, et pour moi c’est un beau challenge professionnel ! ».