Comment le génie électrique et l’informatique industrielle se sont-ils imposés dans votre choix d’orientation ?
J’ai toujours souhaité m’orienter vers les sciences et en particulier les domaines techniques. Ce qui m’attire le plus, c’est la robotique, cette capacité de pouvoir automatiser des fonctions. À travers ma formation j’apprends l’informatique et ses différents langages ainsi que l’électronique : réaliser des schémas de câblage et coder des cartes électroniques. Le contenu est très concret, très appliqué, bien que j’aie aussi des cours plus théoriques comme des mathématiques et de la physique. C’est très intéressant et très différent de ce que je faisais au lycée.
Comment avez-vous eu l’idée de postuler chez Naval Group et qu’y faites-vous ?
J’ai de la famille dans la marine, donc j’ai toujours eu une affinité avec le naval et la défense. J’ai regardé les offres en alternance sur le site web de Naval Group, j’ai postulé et après plusieurs entretiens j’ai été prise. Depuis mon arrivée dans l’entreprise en septembre, je fais beaucoup de formations pour acquérir des connaissances dans le domaine électrique et celui du nucléaire. J’observe les gens du métier et je vais souvent à bord pour voir le déroulement des opérations de maintenance autour du réacteur.
L’image que vous vous faisiez des métiers techniques est-elle conforme à ce que vous observez aujourd’hui ?
Je n’avais pas d’idée préconçue de ce type de métiers, tant au niveau de l’ambiance que des tâches, et je pense m’être plutôt bien intégrée dans mon poste et auprès de mes collègues. En revanche, je n’avais pas imaginé l’environnement de travail que je trouve très impressionnant : c’est vraiment un autre monde de travailler à proximité des navires !
Avez-vous déjà une idée, une envie pour l’après-BUT ?
Je n’ai pas encore de projet bien établi. Ce que je fais actuellement me plaît mais le champ des possibles est vaste ! Le génie électrique et l’informatique industrielle donnent accès à beaucoup de métiers différents. J’aimerais sûrement poursuivre en école d’ingénieurs pour avoir la possibilité d’évoluer.
Qu’avez-vous envie de dire à des jeunes filles qui seraient tentées par un cursus technique ?
Il faut oser s’orienter vers les filières qui nous attirent. L’année dernière, lorsque je suis allée aux portes ouvertes de l’IUT, il n’y avait que des garçons pour représenter l’école. J’ai hésité un instant et puis je me suis dit que ce n’est pas mon genre qui devait m’empêcher de faire ce que je voulais ou décider de mon avenir. Oui, c’est vrai c’est un milieu pour l’instant majoritairement masculin. Dans ma promotion, nous sommes 5 filles sur 90 étudiants, mais nous y avons notre place.