Naval Energies met fin à ses investissements dans l’hydrolien et se recentre sur l’éolien flottant et l’énergie thermique des mers

26 juillet 2018 Energies marines renouvelables Naval de défense Communiqué de presse

Naval Energies vient de décider lors de son Conseil d’administration extraordinaire du 25 juillet de mettre fin à ses investissements dans le domaine des hydroliennes. Naval Energies concentrera ses efforts sur l’éolien flottant et l’énergie thermique des mers. Naval Energies, acteur de référence des énergies marines renouvelables (EMR), est le seul acteur de la filière à avoir développé trois lignes de produits : les hydroliennes, avec sa filiale irlandaise OpenHydro, les éoliennes flottantes et l'énergie thermique des mers. Naval Energies a développé la technologie de l’hydrolien jusqu’à la phase de démarrage industriel. Le 24 juillet, l’entreprise a notamment déployé et connecté au réseau électrique une nouvelle hydrolienne au Canada. Pour la deuxième fois en deux ans, une turbine de 2 MW a été déployée dans la baie de Fundy.

Fermeture du marché

Toutefois, le marché pour l’hydrolien se ferme. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), dans le cadre du débat public sur la programmation pluriannuelle de l’énergie en France, ne prévoit que 100 à 150 MW installés d’ici 2028, soit 50 turbines de 2 MW dans dix ans. Le Royaume-Uni a fait le choix depuis deux ans de ne pas subventionner spécifiquement l’hydrolien et donc d’exiger des coûts au même niveau que l’éolien posé, ce qui n’est pas possible pour une technologie qui démarre. Au Canada on constate aussi une sensibilité très importante au coût de la technologie. Ainsi, le décalage entre l’offre technologique et la demande du marché et par ailleurs le système de subventions qui n’apporte pas d’aides directes aux constructeurs pendant les phases de développement, ne permet pas à l’industrie de financer seule les développements des marchés de production d’électricité. Au terme d’une discussion approfondie avec l’État et l’ADEME, il apparaît nécessaire de mettre un terme aux investissements dans l’hydrolien. La décision concertée avec l’ensemble des partenaires et donneurs d’ordre publics et privés a été prise le 25 juillet lors du Conseil d’administration extraordinaire de Naval Energies, maison mère d’OpenHydro. Laurent Schneider-Maunoury, Président de Naval Energies, déclare : « C’est avec regret mais responsabilité que nous prenons cette décision d’arrêter nos investissements dans l’hydrolien. Ce choix s’impose à nous aujourd’hui. La dégradation de la situation du marché, en France et dans le monde tout au long de ces derniers mois, s’est traduite par une absence de perspectives commerciales qui ne nous permet pas de financer seuls plus longtemps le développement des activités hydroliennes. Dans ces conditions, il devenait déraisonnable de poursuivre les investissements car cela aurait conduit à un épuisement des ressources de l’entreprise et donc in fine à l’affaiblissement de Naval Energies. L’entreprise Naval Energies concentre désormais son développement autour de deux technologies d’avenir : l’éolien flottant et l’énergie thermique des mers, qui reçoivent le soutien des autorités publiques ».   Vidéos et photos disponibles sur www.salledepresse.com Contacts presse pour Naval Energies Virginie Lemiere Mob. +33(0) 6 45 03 11 92 vlemiere@naval-energies.com