« Depuis la mer, protégeons nos nations » est la devise du salon Euronaval cette année. « Il est vrai que le contexte géopolitique actuel impose d’embarquer encore plus vite les dernières innovations, indique Simon Payet, directeur de l’open innovation et des partenariats industriels chez Naval Group. Pour réussir à accélérer nos développements, nous n’avons d’autre choix que de travailler en entreprise étendue. Naval Group a une solide expérience en la matière. Cela se traduit par la création de relations de confiance, protégées par des accords de partenariats ». Preuve en sera faite à Euronaval autour de lui et de son équipe, sur l’espace SEAnnovation. Ils y mettront à l’honneur plusieurs start-up innovantes du domaine, avec lesquelles Naval Group mène déjà des réalisations, des expérimentations ou que le groupe a identifiées comme pépites. « L’un de nos objectifs est de promouvoir la dynamique à l’œuvre au sein de cet écosystème. »
Des accords de partenariat, Naval Group en signe également avec des universités, des laboratoires, des PME et des grands groupes. Plus d’une trentaine est actuellement recensée dans le groupe (soit environ 120 projets), dans des disciplines aussi variées que la fabrication additive, l’optique/optronique, la data, l’intelligence artificielle (IA), le quantique, le stockage d’énergie… « Si je prends l’exemple futur du porte-avions de nouvelle génération, le PA-NG, c’est un bateau sur lequel il y a une ville, un aéroport, une centrale nucléaire et un dépôt de munitions. La somme des besoins technologiques est par conséquent très grande », souligne Simon Payet. « Notre mission est donc de sourcer, d’identifier les meilleurs partenaires pour nous aider à répondre à notre plan stratégique technologique : notre feuille de route en matière de R&D et d’innovation. Ces réponses aux besoins exprimés par Naval Group ne relèvent pas toutes d’un accord de partenariat. Certaines peuvent se traduire par des solutions sur-étagères achetées auprès de nos fournisseurs, parfois même auprès de sociétés du secteur civil. Pour ma part, je m’occupe de la partie co-innovation avec une dizaine de responsables partenariats, eux-mêmes en contact avec l’ensemble des équipes R&D et innovation du groupe. » Un maillage fin et une organisation structurée pour ne pas manquer les futures briques technologiques.