[8 mars] Maxime raconte « Girls can code ! »

08 Mars 2023 Responsabilité sociétale d'entreprise Story

Maxime Debert, Cyber Security Team Manager chez Naval Group, organise en avril le stage « Girls can code ! » avec l’Université de Toulon et l’association Prologin afin de faire découvrir le développement logiciel aux collégiennes et aux lycéennes et ainsi attirer plus de femmes dans ce domaine.

Quel est ton rôle dans l’organisation du stage « Girls can code ! » ?

Depuis novembre, je pilote l’organisation du stage qui aura lieu en avril à Toulon : recherche de financements et partenaires, recherche de locaux, conception du programme, identification d’intervenantes, gestion de la logistique… Membre du réseau Diversité et Inclusion à Ollioules, j’ai pu m’appuyer sur Isabelle Gruhn, référente Diversité et Inclusion, et sur Véronique Jaubert, Attractivity & Talents Manager, notamment pour créer le partenariat avec l’Université de Toulon et disposer de salles informatiques dans leur enceinte.

Je tiens à faire intervenir uniquement des professionnelles femmes afin que les collégiennes et les lycéennes puissent se projeter dans l’univers du développement logiciel. Cette année, plusieurs développeuses de Naval Group y participeront.

Relais « Elles bougent », référent Diversité et Inclusion et maintenant organisateur du stage « Girls can code ! » à Toulon, qu’est-ce qui a déclenché ton engagement ?

Lors de mes études, j’ai été sensibilisé au féminisme « scientifique et technique » en échangeant avec Marie-Sophie Pawlak, une ingénieure qui a fondé l’association « Elles bougent ». Constater qu’il y a 50 % de lycéennes en filière scientifique en terminale mais seulement 33 % de femmes en école d’ingénieurs m’a motivé à devenir relais de l’association. Depuis six ans, j’interviens avec d’autres professionnels dans les collèges et lycées pour présenter les métiers d’ingénieur et les métiers scientifiques afin de susciter des vocations.

C’est lors de ces interventions que j’ai entendu parler de l’association Prologin et du stage « Girls can code ! », organisé dans plusieurs villes en France. Leur action m’a plu et j’ai donc souhaité les rejoindre pour programmer le stage à Toulon. Cela me semble important de m’engager pour la diversité et l’inclusion et en particulier dans mon domaine car historiquement, il y avait autant de femmes que d’hommes dans le développement logiciel.

Dans les années 1950 et 1960, des femmes brillantes ont permis de grandes avancées dans ce domaine comme Grace Hopper à qui l’on doit l’apparition des premiers langages de programmation ou Margaret Hamilton qui a développé un système de priorisation et d’exécution des tâches asynchrones. Dans les années 1970, dès que le développement logiciel est devenu un métier à forte valeur ajoutée, il s’est masculinisé. Aujourd’hui, je souhaite que les biais cognitifs n’influencent pas les choix de carrière. J’espère que des événements comme « Girls can code ! » y contribueront. Je suis d’ailleurs fier que mon entreprise soutienne cette démarche et les initiatives des réseaux diversité et inclusion.

D’après toi, pourquoi le développement logiciel attire plus d’hommes que de femmes ?

L’image du geek est forte dans ce métier et elle est souvent associée aux hommes. Or, d’après moi pour faire du développement logiciel, il faut avoir des compétences en mathématiques, en logique, etc. des domaines dans lesquels les compétences ne sont pas genrées.

Nous attendons donc beaucoup de collégiennes et lycéennes les 17 et 18 avril à Toulon pour leur donner envie de s’orienter dans le développement logiciel et la cybersécurité ! En effet, nous aborderons aussi la cyber avec un exercice de type « Girls can hack ! »